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Kathleen Petyarre

 

Collections:

  • Metropolitan Museum of Art New-York, USA.
  • Musée du QUAI BRANLY, Paris, France.
  • Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, Quai Branly, Paris, France.
  • Musée des Confluences, Lyon, France.
  • Aboriginal Art Museum, Utrecht, The Netherlands.
  • The Vroom Collection, The Netherlands.
  • Seattle Art Museum, Seattle, Washington, USA.
  • Kelton Foundation, Los Angeles, California, USA.
  • Harvard University (Peabody-Essex Anthropology and Ethnology Museum), Salem, Massachusetts, USA.
  • Levi-Kaplan Collection, Seattle, Washington, USA.
  • Kluge-Rhue Collection, University of West Virginia VA, USA.
  • Museum Puri Lukisan, Ubud, Indonesia.
  • Collection of HM Queen Elizabeth II, England.
  • Thomas Vroom Collection, Amsterdam, Hollande.
  • Kunsthaus – Sammlung Essl,
  • Klosterneuburg, Australia
  • National Gallery of Australie , Canberra ACT.
  • Australia Art Gallery of New South Wales, Sydney NSW…

Prix:

  • 1996 Overall Winner of the Telstra 13th National Aboriginal & Torres Strait Islander Art Award, Darwin.
  • 1997 Overall Winner of the Visy Board Art Prize, the Barossa Vintage Festival Art Show, Nurioopta SA, Au.
  • 1998 Finalist Seppelts Contemporary Art Award – Museum of Contemporary Art, Sydney.
  • 1998 Winner, People’s Choice Award.
  • 1998 Seppelts Contemporary Art Award, Museum of Contemporary Art, Sydney, NSW, Australia.

Œuvres

Biographie

Kathleen Petyarre (de son nom aborigène Kweyetwemp) est née vers 1940 est décédée le 24 novembre 2018. On peut noter, qu’elle est la soeur de Gloria Tamerre Petyarre et la grand-mère d’Abie Loy Kemarre.

En premier lieu, Kathleene a vécu de façon très traditionnelle dans sa jeunesse, parcourant à pieds les terres de son père avec toute sa famille.

Durant cette période de vie nomade, Kathleen incorpore peu à peu les connaissances traditionnelles : Celles de la vie profane comme par exemple, la façon de trouver la nourriture et de la préparer mais surtout celles de la vie spirituelle et culturelle, l’histoire des sites sacrés.

Quant à leurs associations avec les Rêves, les Ancêtres, et notamment l’histoire associée à son lieu de naissance Atnangker, site du Rêve de la Vieille Femme Diabolique des Montagnes (Aknkerrth, ou du Lézard Diabolique des Montagnes) qui sera plus tard la source principale de ses œuvres.

Aussi, en 1969, les organisations gouvernementales décident d’ouvrir une école à Utopia. Ce sera alors, une caravane où Kathleen trouvera un emploi d’assistante qu’elle occupera pendant près de 20 ans.

Par la suite, en 1991, Kathleen rencontre Ray Beamish, un blanc qui loue ses services aux fermes du Désert Central. Ainsi, ils vont vivre en couple pendant plusieurs années. D’ailleurs, Ray va aider à compléter le fond pointilliste des toiles de certaines artistes âgées.

(en effet, c’est une pratique courante dans les années 1970/80 et qui perdure parfois; c’est tout à fait admis si le travail se fait sous le contrôle de celui qui détient les droits sur les motifs qui sont peints et cela se fait généralement uniquement pour le « décor » pointilliste et non pour les motifs rituels).

C’est pour cela que Ray va aider aussi Kathleen à compléter ses toiles dont les thèmes dépendent directement des 3 Rêves sur lesquels Kathleen à des droits importants :

  • Rêve du Lézard Diabolique des Montagnes.
  • Rêves de Graines du Bush.
  • Rêve du Haricot Vert.

Effectivement, cette aide est la bienvenue puisque la technique si particulière de Kathleen est de remplir sa toile de points minuscules qui demande 2 à 3 semaines de travail pour terminer une peinture.

De ce faite, en 1996, la première exposition de Kathleen voit le jour. C’est alors, un succès énorme, toutes les toiles sont vendues mais surtout une grande surprise pour une artiste qui il y a peu était encore quasi inconnue.

Par conséquence, la renommée vient la même année. En effet, elle remporte le plus prestigieux prix artistique décerné aux artistes aborigènes, le 13 ième Testra National Aboriginal Art Award avec la toile « Storm in Atnangkere Country II ».

Grâce à ce prix, Kathleen se voit propulser sur le devant de la scène artistique et médiatique. Effectivement, les toiles magnifiques de Kathleen, tout comme celles d’autres artistes du Désert Central, synthétisent les connaissances spatiales et spirituelles des aborigènes mais transcendent la seule lecture aborigène pour déboucher sur une expression artistique très personnelle.

En dernier lieu, c’est cela qui a contribué à faire de Kathleen une artiste de renommée internationale. Finalement, elle a remporté et a été finaliste lors de plusieurs prix artistiques importants, et ses œuvres (essentiellement des toiles mais aussi des batiks et des gravures) figurent aujourd’hui dans de très nombreuses collections.