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Willy Tjungurrayi 

Collections

  • Aboriginal Art Museum, The Netherlands
  • Artbank
  • Art Gallery of New South Wales, Sydney
  • Flinders University Art Museum, Adelaide
  • National Gallery of Australia, Canberra
  • Parliament House Art Collection, Canberra
  • The Holmes a Court Collection, Perth
  • The Kelton Foundation, Santa Monica
  • Hank Ebes Collection, Melbourne
  • The Luczo Family Collection, USA
  • Pat Corrigan Collection, Sydney
  • Luciano Benetton Collection, Venice
  • Shepparton Art Museum, Shepparton VIC
  • Collection Philippson, Belgium

Expositions:

 

  • 2021 Papunya Tula: 50 Ans 1971-2021, Aborigène Galerie, Paris, France
  • 2020 Pointillism Perfection, Art Mob, Hobart
  • 2020 Papunya, D’Lan Contemporary, Melbourne
  • 2019 Desert Painters of Australia, Larry Gagosian Gallery, New York, USA – from the Steve Martin & Anne Springfield Collections and Kluge-Ruhe Collection of the University of Virginia, USA
  • 2019 Defining Tradition: the first wave & its disciples, Kate Owen Gallery, Sydney
  • 2017 Constellation, Paul Johnstone Gallery, Darwin
  • 2010 Lost Tribe, Kate Owen Gallery, Sydney
  • 2004 Papunya Tula Artists, Gallery Gabrielle Pizzi, Melbourne
  • 2004 Australian Aboriginal Art Collector’s Exhibition, Flinders Lane Gallery, Melbourne
  • 2003 Kintore Kiwirrkura, Gallery Gabrielle Pizzi, Melbourne
  • 1994 Central Australian Aboriginal Art and Craft Exhibition, Araluen Centre, Alice Springs
  • 1994 Yiribana, Art Gallery of New South Wales, Sydney
  • 1991 The Painted Dream: Contemporary Aboriginal Paintings from the Tim and Vivien Johnson Collection, Auckland City Art Gallery and Te Whare Taonga o Aoteroa National Art Gallery, New Zealand.
  • 1989 Aboriginal Art: The Continuing Tradition, National Gallery of Australia, Canberra
  • 1988 Australian Aboriginal Graphics from the Collection of the Flinders University Art Museum, Adelaide
  • 1987 Art and Aboriginality, Aspex Gallery, Portsmouth, UK
  • 1985 Dot and Circle, a retrospective survey of the Aboriginal acrylic paintings of Central Australia, Royal Melbourne Institute of Technology, Melbourne.
  • 1983 Papunya: paintings from the Central Australian Desert, touring exhibition, America and Europe.
  • 1982 Georges Gallery, Melbourne; Brisbane Festival; Mori Gallery, Sydney.

Œuvres

Biographie

Willy Tjungurrayi, l’un des peintres les plus recherchés du désert occidental, était un Pintupi de haut rang, habilité par son ascendance et sa position communautaire à peindre le cycle sacré et secret de Tingari. Il a été reconnu comme l’un des grands coloristes de la peinture aborigène contemporaine.

Willy était l’un des trois frères du milieu ; Yala Yala Gibbs (membre fondateur du mouvement artistique Papunya et gardien principal des affaires secrètes/sacrées des hommes) était l’aîné et George Ward Tjungurrayi le plus jeune. Ils étaient tous fils de Pulpalpulpalnga Tjapaltjarri mais avaient des mères différentes.

Willy Tjungurrayi est né vers 1932 à Patjantja, au sud-ouest du lac Mackay dans le Territoire du Nord. Il est arrivé à Haast’s Bluff en 1956 avec d’autres Pintupi, et en 1959, Willy a été transporté par camion à Papunya avec la plupart des autres résidents aborigènes en raison de problèmes d’approvisionnement en eau à Haast’s Bluff.

Il a commencé à peindre pour la Papunya Tula en 1976.

Dans les années 1980, Willy était reconnu comme un peintre Pintupi chevronné, et il a rejoint le mouvement de retour aux terres natales des Pintupi. Il a vécu à Walungurru (Kintore) jusqu’en 2003 et a partagé son temps entre Alice Springs et Walungurru.

Malgré des problèmes de vue et son grand âge limitant ses possibilités, Willy continua à produire de très belles œuvres.

Les histoires du cycle de chansons Tingari Dreaming et la terre autour de Haast’s Bluff, Wilkinkarra (lac Mackay) et Kaakuratintja (lac MacDonald) étaient les deux grands thèmes liés de Willy Tjungarrayi.

Pour certains sujets, Willy a peint des douzaines de Roundels (cercles concentriques) en pointillés, reliés par des lignes parallèles, les espaces entre eux étant remplis de couleurs primaires et mixtes vives et plates, une représentation des voyages et des haltes des hommes Tingari, une image de la répétition rythmique des chants associés au Tjukurpa (ère de la création ou du rêve).

Plus récemment, les peintures de Tjungarrayi présentaient des centaines de lignes ondulées sans fin, dans un camaïeu d’ocre, qui scintillaient sur la toile sur un fond pâle.

Ces peintures illustrent (ou témoignent, ce qui serait plus correct) des collines de sable et de la violente tempête de grêle qui a tué les hommes Tingari ancestraux dans le Temps du rêve. Les œuvres de Willy Tjungarrayi sont très recherchées et ont été acquises par d’importantes collections privées et publiques.