Elizabeth Marks Nakamarra

Collections
- National Gallery of Australia
- Griffith University Art Collection.
- Museums and Art Galleries of the Northern Territory.
- Artbank The Kerry Stokes Collection.
- Mem Aziz Collection The Nahum Collection, London.
Expositions
- 2012 « Ancestral Modern », The Kaplan & Levi Collection, Seattle Art Museum Washington,USA
- 2010 « Papunya Tula Women’s Art », Maitland Regional Gallery, New South Wales, Australia
- 2010 « Community », Utopia Art Sydney, New South Wales, Australia
- 2009 « Community » The Heart of Papunya Tula Artists, Utopia Art Sydney, New South Wales, Australia
- 2007 June redrock gallery, Group Exhibition, Gallery Grand Opening Beijing, P.R China
- 2007 July redrock gallery, Group Exhibition China World Exhibition Centre, Beijing P.R China
- 2007 Auguest redrock gallery, Group Exhibition, Grand Hyatt Hotel,Beijing, P.R China
- 2007 November redrock gallery, Group Exhibition, International Art Expo, Beijing, P.R China
- 2007 Melbourne Elizabeth Marks Nakamarra: New Beginnings, Vivien Anderson Gallery
- 2004 Gallery Pizzi, Melbourne
- 2003 Glen Eira City Gallery, Melbourne 2002-03 Chapel of Chapel Gallery, Melbourne
- 2001-02 Victorian Artists Society Galleries, Melbourne
- 2001 Musée des Beaux Arts et d’Archéologie de Vienne, France
Œuvres
Biographie
Elizabeth Marks Nakamarra
Artiste Pintupi – Héritière d’une tradition sacrée
Née à Papunya à la fin des années 1950, Elizabeth Marks Nakamarra est une artiste Pintupi dont le parcours est profondément ancré dans les traditions rituelles et picturales du Désert Central.
En 1980, elle épouse Old Mick Namarrari,, artiste de renom et figure influente du mouvement artistique de Papunya. Ensemble, ils auront trois enfants : deux fils et une fille.
Entre héritage et transmission
Au début des années 1980, à la faveur des lois sur le retour aux terres ancestrales, la famille rejoint la communauté de Kintore, puis s’installe à Nyunmanu, un campement partagé avec d’autres figures majeures de l’art aborigène, notamment Turkey Tolson Tjupurrula.
Elizabeth y perpétue les cérémonies liées aux grands Rêves du Kangourou et de la Dinde Sauvage, dont elle détient les droits, notamment sur le site sacré de Kalipimpa, à l’est de Kintore. Ce lieu, riche en récits et en symboles, est associé à l’eau, à la foudre et aux plantes alimentaires traditionnelles, comme la pomme de terre du bush.
Une carrière affirmée après 1998
À la mort de son mari en 1998, Elizabeth prend en charge sa famille et décide de se consacrer pleinement à la peinture.
Elle développe rapidement un style personnel et reconnaissable, fondé sur :
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Une palette restreinte, souvent monochrome (blanc sur fond ocre ou noir),
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Des compositions géométriques audacieuses, évoquant parfois des effets optiques ou tridimensionnels,
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Des représentations de paysages sacrés, incluant dunes, collines, cratères rocheux (rockholes), sources (soakages) et ruisseaux.
Une œuvre entre structure et spiritualité
Ses peintures retranscrivent l’architecture spirituelle du territoire : elles évoquent les rituels exécutés sur ces terres, où hommes et femmes se rassemblent pour chanter et danser les chants sacrés associés aux sites du Rêve.
L’art d’Elizabeth Marks Nakamarra incarne une mémoire vivante, entre transmission rituelle et expression contemporaine d’un savoir millénaire.